Depuis 1994, l’économie sud-africaine a subi diverses réformes axées sur le progrès social. Cependant, des problèmes tels que le chômage, la pauvreté et les inégalités se traduisent toujours par des industries sous-performantes. L’industrie textile sud-africaine en fait partie.
Depuis le milieu des années 2000, lorsque l’industrie a culminé, la croissance a été bien en deçà de son potentiel global. L’économie dans son ensemble a crû à un taux moyen de 3,25 entre 1994-2012.
Même avant les réformes sociales, la protection tarifaire sur les textiles et les vêtements a été considérablement réduite. L’industrie a réalisé 1,07 milliard de dollars d’exportations de textiles et de vêtements en 2016, mais elle a également dépensé 2,92 milliards de dollars en importations de vêtements. 46% de la valeur des textiles importés proviennent de produits fabriqués en Chine.
Avec une récolte de coton estimée à 36 000 tonnes pour la saison de croissance 2017-18, soit une augmentation de 145% par rapport à l’année précédente, il existe des opportunités de croissance pour l’industrie.
Statistiques importantes de l’industrie textile sud-africaine
#1. En 2017, l’Afrique du Sud a importé plus de 62 000 tonnes de fibres textiles pour l’industrie nationale. 36% de ces fibres étaient du coton. Seulement 2 % de la fibre totale, 1 100 tonnes, ont été importés de Chine. (Coton SA)
# 2. Plus de 19 000 hectares sont actuellement irrigués pour la culture du coton en Afrique du Sud pour soutenir l’industrie textile. La plupart des hectares irrigués se trouvent dans le Limpopo et le Cap Nord. (Coton SA)
# 3. Actuellement, 17 600 hectares supplémentaires cultivent du coton dans les zones arides d’Afrique du Sud. Par rapport aux terres irriguées, le kg de coton graine par hectare est 5 fois inférieur en cultures pluviales. (Coton SA)
# 4. 4% de la récolte de coton en Afrique du Sud est récoltée à la main, bien que 100% du coton cultivé à Mpumalanga soit récolté à la main. Plus de 2 000 hectares de coton pluvial sont actuellement cultivés dans cette région. (Coton SA)
# 5. En septembre 2018, la récolte 2017-18 devait produire plus de 195 000 balles de fil de coton de 200 kg pour soutenir l’industrie textile. (Coton SA)
# 6. Environ 14% de la fabrication totale produite en Afrique du Sud est créée par l’industrie textile, qui comprend les chaussures et les vêtements à des fins statistiques. (Partenaires commerciaux Ltée)
# 7. Il existe près de 80 000 opportunités d’emploi direct disponibles dans l’industrie textile en Afrique du Sud, et ce nombre augmente de 50% lorsque des travailleurs temporaires sont embauchés pour transformer le coton et d’autres matériaux qui sont récoltés ou importés. (Partenaires commerciaux Ltée)
# 8. Malgré les progrès réalisés par l’industrie textile ces dernières années, la contribution totale au PIB de l’Afrique du Sud est encore d’environ 1%. (Partenaires commerciaux Ltée)
# 9. Les ventes intérieures de produits textiles sont en baisse depuis 2005, de sorte que l’industrie s’est concentrée sur le marché d’exportation pour ses revenus. Une perte totale de revenus de 6% a été enregistrée en 2010 après avoir atteint un pic en 2005. (Le Journaliste)
# 10. 21% des revenus totaux de l’industrie de la vente au détail, qui s’élèvent à 7,4 milliards de dollars chaque année, proviennent du segment des textiles, qui comprend les chaussures et les vêtements. (Flandre)
# 11. 80% du fil utilisé pour coudre les textiles et les vêtements dans le monde provient d’installations situées en Afrique du Sud. Sans Fibres est un leader dans ce segment et a un siège social situé dans le pays. (FPMSETA)
# 12. Bien que l’industrie textile employait plus de 250 000 avant 1994, la création du CTCP (Programme de compétitivité de l’habillement et du textile) pour l’industrie textile aurait sauvé 63 000 emplois et aurait pu créer entre 8 000 et 10 000 nouveaux emplois. . Si ces données sont correctes, CTCP est responsable de 90% de la structure actuelle de l’industrie textile sud-africaine. (FPMSETA)
# 13. En Afrique du Sud, le ménage moyen consacre environ 5% de ses revenus aux produits proposés par l’industrie textile. Cela équivaut à dépenser environ 600 $ par an, par ménage, pour l’industrie. (Flandre)
# 14. Les États-Unis représentent plus de 55% de la valeur totale des exportations que l’industrie textile sud-africaine réalise chaque année. Un autre 21 % est apporté par le Royaume-Uni sur le marché d’exportation. (SEF)
#quinze. L’autorité gouvernementale chargée de la formation et de l’éducation (qui supervise l’industrie textile) signale qu’il existe plus de 2 000 entreprises actives produisant des biens. Bien que le cuir, la chaussure et l’habillement soient inclus dans cette surveillance, 80% des entreprises enregistrées se concentrent uniquement sur le textile et l’habillement. (SEF)
#seize. 70 % des ventes nationales de textiles et de vêtements produites en Afrique du Sud proviennent des principaux détaillants de vêtements de chaque région. (SEF)
# 17. 18% de la production textile totale réalisée par l’industrie textile sud-africaine est dédiée au marché d’exportation. C’est le double de la production de vêtements envoyés à l’exportation. (SEF)
# 18. 70% des salariés travaillant dans l’industrie textile ont moins de 25 ans. À titre de comparaison, moins de 1 % des travailleurs employés par l’industrie ont plus de 40 ans. (FPMSETA)
# 19. Alors que les femmes constituent la majorité des travailleurs de la fabrication dans l’industrie du textile et de l’habillement en général, les hommes sont deux fois plus susceptibles de trouver un emploi dans le secteur textile que dans l’habillement, la chaussure ou l’habillement. Cuir. (FPMSETA)
# 20. 1 travailleur sur 4 qui a un emploi dans l’industrie textile en Afrique du Sud parle isiZulu comme langue principale. 1 travailleur sur 5 parle l’afrikaans comme langue principale. Seuls 18% des travailleurs sud-africains de la langue textile parlent l’anglais comme première langue. (FPMSETA)
Tendances et analyse de l’industrie textile sud-africaine
Alors que les niveaux de revenus continuent d’augmenter en Afrique du Sud, il y a de l’espoir au sein de l’industrie textile que de nouvelles opportunités nationales se développeront. D’ici fin 2028, le nombre de ménages dont les revenus les placent dans le top 1% table sur une croissance des salaires réels de plus de 60%.
Pour encourager les dépenses intérieures, le gouvernement a créé des structures fiscales lucratives et des salaires compétitifs. Cela a permis de développer une culture d’entreprise plus positive, qui se traduit par un plus grand nombre de produits et de services offerts dans l’ensemble de l’industrie.
L’industrie textile sud-africaine est confrontée à certains défis. La sécheresse prolongée pousse de plus en plus d’agriculteurs à passer des terres irriguées aux cultures de coton dans les zones arides. Les importations bon marché en provenance de Chine continuent de faire pression sur les prix produits localement. La variabilité économique de ses principaux marchés d’exportation, comme les États-Unis, menace également les faibles marges bénéficiaires qui sont réalisées.
Tous ces problèmes ont le potentiel d’être résolus. L’industrie peut retrouver son ancienne gloire sans que l’ombre de l’apartheid ne plane sur elle. Avec plus d’investissements, un peu d’innovation et un peu de chance avec le climat, il existe un fort potentiel de croissance dans l’industrie textile sud-africaine.
