25 Statistiques et tendances pour l’industrie canadienne des fruits de mer

Aujourd’hui, les produits de la mer canadiens sont l’une des industries les plus précieuses du pays. Pour préserver cette valeur, l’industrie a mis en place un certain nombre de pratiques de gestion, y compris des quotas individuels transférables, pour maintenir la santé des pêches. Les technologies modernes ont exercé une pression accrue sur les pêches ces dernières années, incitant le gouvernement canadien à offrir plus de 4 milliards de dollars en programmes d’aide.

Toutes les valeurs monétaires indiquées dans ces statistiques sont en dollars canadiens.

Statistiques importantes de l’industrie canadienne des fruits de mer

# 1. En 2016, le Canada a exporté pour 6,6 milliards de dollars de poisson et de fruits de mer, établissant ainsi un record de valeur à l’exportation. En 2017, le Canada a établi un autre record, exportant pour 6,9 milliards de dollars de produits. L’industrie canadienne des fruits de mer est l’une des plus grandes catégories d’exportations alimentaires au pays. (Pêches et océans : Canada)

# 2. Le homard est la principale exportation de l’industrie canadienne des fruits de mer du point de vue de la valeur. En 2016, plus de 2 milliards de dollars ont été exportés. (Pêches et océans : Canada)

Statistiques de l'industrie canadienne des fruits de mer par espèce

# 3. L’aquaculture est l’une des industries à la croissance la plus rapide dans la catégorie de la production alimentaire au Canada. Plus de 45 espèces différentes sont disponibles pour la consommation intérieure et l’exportation grâce à cette composante de l’industrie de la pêche locale. (Pêches et océans : Canada)

#4. À elle seule, l’industrie aquacole génère 1 milliard de dollars de PIB et près de 3 milliards de dollars d’activité économique globale pour le Canada. (Pêches et océans : Canada)

# 5. Environ 80 000 personnes sont directement employées par l’industrie canadienne de la pêche. (Pêches et océans : Canada)

# 6. En 1990, il y avait 29 000 bateaux de pêche actifs dans l’océan Atlantique pour l’industrie canadienne de la pêche. En 2010, il n’y avait que 17 200 bateaux de pêche actifs. (Conseil canadien des pêcheurs professionnels)

# 7. En 2013, la Colombie-Britannique est responsable de 49 % du volume total de production du segment de l’aquaculture de l’industrie. Ils sont suivis de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador, tous deux avec 15 % du volume total de production chacun. (Conseil canadien des pêcheurs professionnels)

# 8. L’industrie du saumon d’élevage au Canada offre à elle seule plus de 10 000 possibilités d’emploi direct. Au total, l’aquaculture fournit environ 15 000 emplois aux Canadiens chaque année. (Pêches et océans : Canada)

# 9. En 2016, l’industrie canadienne de la pêche a fourni 7,5 kg de fruits de mer par personne à l’échelle nationale. Il s’agit du niveau le plus bas fourni depuis 2010 et de plus de 1 kg de moins que le total des produits fournis en 1988 (Pêches et Océans : Canada).

# 10. Le Canadien moyen mange environ 23 kg de fruits de mer chaque année. (Pêches et océans : Canada)

Statistiques canadiennes sur la taille du marché de l'industrie de la pêche

# 11. Les États-Unis reçoivent environ la moitié de toutes les exportations de fruits de mer qui proviennent du Canada. En comparaison, l’Américain moyen mange environ 7,5 kg de crustacés chaque année. (Howard Johnson)

# 12. Les détaillants sont responsables d’environ les deux tiers des ventes de l’industrie canadienne de la pêche chaque année. Les entreprises de services alimentaires, y compris les restaurants, sont responsables du reste des ventes. (Services d’information stratégique)

# 13. Au cours des 5 dernières années, l’industrie de l’aquaculture au Canada a augmenté à un taux annualisé de 6,4 %. Il y a plus de 17 000 entreprises actives dans le segment de l’aquaculture à l’heure actuelle. (IBIS Monde)

# 14. En 2014, la Nouvelle-Écosse a débarqué plus de 51 000 tonnes métriques de homard. La valeur de ces débarquements était d’environ 570 millions de dollars. Dans la province, il existe plus de 160 entreprises actives dans l’achat ou la vente de homard. (Province de la Nouvelle-Écosse)

#quinze. Environ 60 % du homard pêché en Nouvelle-Écosse est exporté vers les États-Unis, et l’Europe et l’Asie influencent également le marché d’exportation. (Province de la Nouvelle-Écosse)

#seize. La Nouvelle-Écosse a également débarqué 63 000 tonnes métriques de pétoncles en 2014, pour une valeur totale de 162 millions de dollars. (Province de la Nouvelle-Écosse)

# 17. L’industrie canadienne des fruits de mer exporte des produits alimentaires dans plus de 130 pays. Cela classe l’industrie au huitième rang des exportateurs de poissons et de crustacés. (Agriculture et agroalimentaire : Canada)

# 18. La valeur totale des débarquements commerciaux du Pacifique pour l’industrie est d’environ 400 millions de dollars par an. Les principales espèces de la flotte du Pacifique sont le saumon sauvage, les panopes, les crevettes, le flétan et le crabe dormeur. (Agriculture et Afri-Food : Canada)

# 19. Les débarquements en eau douce rapportent également environ 60 millions de dollars de revenus chaque année, la perche, le bar blanc et le brochet faisant partie des principales espèces capturées. (Agriculture et agroalimentaire : Canada)

# 20. La valeur totale du homard congelé exporté du Canada était estimée à plus de 867 millions de dollars en 2016. (Statista)

Statistiques de l'industrie canadienne des fruits de mer par région

# 21. Depuis 2010-2014, l’industrie canadienne de la pêche a fourni environ 1 million de tonnes métriques de produits alimentaires pour la consommation intérieure et l’exportation chaque année. Au cours de cette même période, la valeur des débarquements pour l’industrie a augmenté de 27 %. (Islandsbanki)

# 22. En 2014, l’industrie canadienne de la pêche était le cinquième plus grand producteur de saumon atlantique d’élevage. (Islandsbanki)

# 23. Plus de 45 000 pêcheurs commerciaux travaillent dans les eaux au large des côtes du Canada. (Conseil canadien des pêcheurs professionnels)

# 24. Sur le million de tonnes métriques de fruits de mer débarqués par les pêcheurs au Canada, seulement 31 000 tonnes métriques proviennent d’efforts en eau douce. (Conseil canadien des pêcheurs professionnels)

# 25. La valeur en gros des fruits de mer pêchés par l’industrie canadienne des fruits de mer est environ le double de la valeur déclarée des produits lors de leur transformation initiale. (Conseil canadien des pêcheurs professionnels)

Tendances et analyse de l’industrie canadienne des fruits de mer

L’industrie canadienne des produits de la mer a récemment établi des records de valeur à l’exportation. Cependant, dans le même temps, la demande intérieure est bien supérieure à l’offre fournie par l’industrie. Cela a créé une balance commerciale unique pour le pays, car environ 3 milliards de dollars de fruits de mer sont importés chaque année, malgré le statut actuel de l’industrie comme l’un des plus grands fournisseurs de fruits de mer au monde.

Il n’y a aucune discussion sur la valeur économique que cette industrie apporte au Canada. Il peut ne pas se comparer à d’autres ressources naturelles, telles que le pétrole brut, en termes de valeur. Cependant, c’est la plus grande industrie du genre et elle continue de croître.

Les demandes d’exportation ne feront qu’augmenter pour l’industrie. Les Américains consomment un tiers des fruits de mer par rapport aux Canadiens, et leur soif de plus de fruits de mer est évidente. Étant donné que les États-Unis reçoivent la moitié de toutes les exportations, les opportunités de croissance seront là pendant un certain temps.

Tant que les pêches sont gérées de manière professionnelle et que l’aquaculture continue de se développer, l’industrie canadienne de la pêche devrait continuer à prospérer.